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Critique d'album

Hawkwind


Hawkwind


(14/08/1970 - United Artists - Space Rock - Genre : Rock)
Produit par Dick Taylor

1- Hurry on Sundown / 2- The Reason Is? / 3- Be Yourself / 4- Paranoia, Pt. 1 / 5- Paranoia, Pt. 2 / 6- Seeing It as You Really Are / 7- Mirror of Illusion
Note de 4/5
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Note de 2.5/5 pour cet album
"Un premier album qui a le mérite de définir son style space-rock, marque de fabrique du groupe"
François, le 16/07/2020
( mots)

C’est dans les ramifications psychédéliques de Londres qu’Hawkwind trouve son origine, autour de Dave Brock, tête pensante de la formation durant des décennies (le groupe existe toujours et développe sa discographie fleuve). Les membres de Group X, premier nom du combo, sont passionnés par tout ce qui touche à la science-fiction et tentent de lui donner une transcription sonore : c’est l’émergence du Space-Rock cher aux Pink Floyd et à UFO (sur leur second album). Mais Hawkwind radicalise cette esthétique. 


Les racines psychédéliques sont essentielles puisque les longues phases planantes et instrumentales sont la principale caractéristique du genre, avec le poids énorme de synthétiseurs aux sons cosmiques, et celui des guitares saturées nourries par ce qu’il faut de reverb. A ce titre, les très lents et planants "Be Yourself" et son introduction "The Reason Is" permettent de comprendre les racines psychédéliques du Space-rock. Les évolutions sont très réduites (à peine un arpège), la guitare étouffée sert de boucle répétitive, tandis que le saxophone ou la six-cordes proposent des soli. On est dans une sorte de jam-session sidérale. Les deux parties de "Paranoia" sont un peu plus expérimentales. C’est surtout "Seeing It as You Really Are" qui est le plus intéressant dans le sens où il est exemplaire de la démarche du groupe. Après une très longue introduction qui mêle percussion et bruits de vague, les instruments font leur entrée progressivement afin de faire monter la sauce sans jamais vraiment atteindre un sommet de puissance. C’est le but recherché, puisqu’on est avant tout dans une musique qui invite à la trance : ils installent une atmosphère qui peut se passer de mélodie ou de ligne directrice. Le risque est évidemment l’ennui, ce qui est la limite de l’album. 


Mais Hawkwind ne se cantonne pas au space-rock, il encadre même l’album de sonorités folks/psychédéliques. "Hurry on Sundown" commence sur des sons hindoustanis avant de laisser place à l’harmonica et à la guitare acoustique. Un titre entraînant et accrocheur qui mérite d’être redécouvert. Quant au final, "Mirror of Illusion", c’est une autre pièce folk qui contient des touches space-rock (claviers, boucles répétitives) mais qui se concentre sur ses accents blues et californiens assez appréciables. Les moins portés sur les voyages spatiaux trouveront leur compte sur ces pistes. 


Dès son premier album, Hawkwind trouve la recette de son succès avec la création d’un Space-rock dans sa forme la plus pure : néanmoins, c’est un disque qui se révèle plus varié qu’il n’y paraît. Il faut attendre les prochaines créations pour avoir un son plus heavy, puis plus progressif, avec pour résultat une musique plus riche et foisonnante que sur ce premier essai parfois répétitif.

Commentaires
Magnu, le 16/07/2020 à 19:38
La première pierre de l'édifice cosmique