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Critique d'album

Goldfrapp


Tales of us


(09/09/2013 - Mute - Electro - Genre : Autres)
Produit par

1- Jo / 2- Annabel / 3- Drew / 4- Ulla / 5- Alvar / 6- Thea / 7- Simone / 8- Stranger / 9- Laurel / 10- Clay
Note de 4/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Retour vers la mélancolie pour Goldfrapp qui excelle dans ce nouvel album."
Geoffrey, le 17/09/2013
( mots)

"Difficiles à suivre" est sans doute un qualificatif qui correspond parfaitement à Goldfrapp . Une manière sans doute d’exciter l’auditoire en le perdant ici où là, au rythme des sorties d’albums qui se suivent mais ne se ressemblent absolument pas, soulevant les mêmes questions sur la nature et le style de leur prochain disque. Tantôt icône gay et représentante d'une musique pop arty (qui aurait inspiré Lady Gaga), tantôt celle d'un trip-hop atmosphérique et sombre, Goldfrapp semble souffrir presque d'une schizophrénie musicale. Pour Tales of us, le style tend vers les origines du groupe et ce qui avait fait le succès de Felt Mountain. Alléchant.

Alléchant, mais forcément moins dansant. Comme enveloppés dans un nid de coton, les morceaux s’enchaînent dans une très belle douceur faite de mélodies puissantes, d’une interprétation mélancolique, d’une production aux petits oignons, et surtout de la voix d'Alison Goldfrapp toujours magique, pour un rendu lynchien à la Twin Peaks, entre sinistrose addictive et onirisme romantique. Un univers feutré qu’Alison Goldfrapp et Will Gregory utilisent pour raconter ces petites histoires de 4 à 5 minutes, ces portraits qui donnent leur prénom aux titres. Ils s’appellent ainsi "Jo", "Annabel", et même "Ulla" ou encore "Alvar", et incarnent, fictivement ou non, des histoires d’amour et de mort, des contes de fées, contemporains ou plus anciens. Tales of us se veut donc narratif et imagé. Will Gregory a pu donc se montrer sous son meilleur jour pour intensifier cette galerie de portraits déroulés sur des arpèges de guitare et des leads de piano, le tout dans cette fameuse ambiance à la fois minimaliste et complexe que le duo a déjà su nous faire aimer au sein de leur discographie à double tranchant.

Et puisqu’on nous permet alors cette métaphore de la galerie d’art, on peut constater à l’écoute de ce Tales of us troublant qu’il apparait nécessaire de prolonger la visite en se laissant transporter par ces œuvres, qui recèlent de petits éléments qui ne s’offrent à nous qu’en prenant le temps d’écouter chaque note de chaque instrument. Une démarche rendue presque addictive pour un disque qui le devient alors tout autant.

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