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Critique d'album

Four Year Strong


Brain Pain


(28/02/2020 - - Easycore - Genre : Ska / Punk)
Produit par Pure Noise Records

1- It's Cool / 2- Get Out Of My Head / 3- Crazy Pills / 4- Talking Myself In Circles / 5- Learn To Love The Lie / 6- Brain Pain / 7- Mouth Full Of Dirt / 8- Seventeen / 9- Be Good When I'm Gone / 10- The Worst Part About Me / 11- Usefully Useless / 12- Young At Heart
Note de 3.5/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Septième album, pas une ride!!"
Guillaume, le 18/04/2020
( mots)

Encore un groupe de pop punk formé au lycée, de là à dire qu’il faut être resté un éternel ado pour savourer ce genre à la croisée de la bastonnade méthodique et de la pop naïve, il n’y a qu’un pas. En effet, il faut avoir gardé le goût d’un rock aux mélodies faciles mais en même temps ne plus pouvoir vous contenter de quatre accords tous droits.


En somme si vous avez plus de trente ans et une vie équilibrée, il est plus que probable que cette musique vous semble un mélange de mièvrerie et de bruitisme. 


Pour les autres ados attardés, Four Year Strong vous a concocté un disque nerveux à vous donner envie de ressortir les fringues de marques de skate et d’oublier que vous êtes des adultes avec des responsabilités.


Brain Pain (2020 Pure Noise Records), septième album en vingt ans d’existence pour nos fringants barbus de la côte est des Etats-Unis qui n’ont pas pris une ride tant ils affichent une forme éclatante.


Et dès le titre d’introduction "It’s Cool" nous voici plongés au coeur de l’easycore, un genre taillé sur mesure. Un pied dans la pop, un autre dans le metal, les deux styles ne sont pas seulement mis en interaction dans des parties se succédant comme autant de montagnes russes, ils sont fusionnés. "Get Out Of My Head", "Crazy Pills" ou "Usefully Useless" l’illustrent au mieux.


Cette fois-ci le groupe fait pencher le balancier vers le metal. L’usage efficace de la double pédale et des riffs acérés donnent clairement les meilleurs moments de la tracklist. Retenons donc "It’s Cool", mais aussi "The Worst Part About Me" et surtout l'excellent "Brain Pain", un superbe pattern de double pédale en 12/8 avec un motif de guitares et de basse qui viennent s’enrouler autour de la batterie. Un morceau à rebondissements tous intéressants et un choix de single qui permet également de dire un mot de "Talking Myself In Circles", l’autre single, l'autre facette. Dansant, groovy, à l’agressivité maîtrisée, un refrain flatteur, bref on pourrait jurer qu’il s’agit d’une autre formation. 


Aux manettes de la prod Will Putney, un habitué de la scène hardcore a parfaitement su restituer l’aspect technique sans tomber dans un son trop froid à l’exception peut être de la batterie qui aurait apporté plus au son d’ensemble avec un peu de rondeur supplémentaire.


Une bonne communication passe par un bon visuel, les gars ont donc recruté un des meilleurs. Donny Phillips a des centaines d’artworks à son actif, de Madonna à Serj Tankian en passant par Linkin Park ou Band Of Horses. Pour Brain Pain il a choisi une illustration foisonnante de Don Phüry à la fois colorée et violente, très pertinente par rapport à ce qui se dégage de la musique.


En bref, Four Year Strong vient de nous servir un très bon disque qu’il faut écouter de préférence lorsqu’on a de l’énergie à dépenser, et ce n’est pas l’unique titre un peu apaisé, "Be Good When I’m Gone" qui suffit à faire retomber le soufflet. Prenons néanmoins un instant pour profiter du bel arrangement de cordes signé Randy Slaugh, artisan du dernier Periphery.  Et repartons dans la mêlée, encore deux morceaux solides, "The Worst Part About Me" et "Usefully Useless" avant que "Young At Heart" ne vienne siffler la fin de la récré. Un titre mid tempo pour clôturer sur une touche atmosphérique et puis s’en va, ces vieux routiers ont à nouveau fait le job en traçant leur sillon à mi-chemin entre punk et hardcore. 


Depuis le temps ils savent qu’ils vont passionner ou agacer, mais ils restent intègrent. La marque des excellents.

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