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Critique d'album

Dominic Sonic


Phalanstère #7


(10/09/2007 - Village Vert - - Genre : Rock)
Produit par

1- Down and low / 2- Fuel / 3- Blush / 4- Mother / 5- J'ai dû rêver / 6- Replace the sun / 7- La plus belle de tous les hommes / 8- She comes from / 9- Always been wrong / 10- La terre / 11- Je suis comme un chat
Note de 3/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Fusillade musicale où chaque détonation connote mélodie brute et électro-rock"
FJ, le 25/09/2007
( mots)

Projectile incandescent d’une arme à répétition enflammée, impact déstructuré redécouvert après cinq années d’absence, fusillade musicale où chaque détonation connote une mélodie brute, parfois électro-rock. C’est avec un chargeur plein que Dominic Sonic mitraille nos tympans, une arme pacifique qui éveille nos sens, un nouvel album explosif. Accrochez vous, il n’est pas chargé à blanc…

C’est en tant que chanteur de Kalashnikov , groupe punk autodestructif des années 80, que Dominic Sonic fait ses premières armes. Enchaînant une multitude de concerts ascendants dans la violence, cette aventure qui durera sept années, jusqu’à l’épuisement de ce mode d’expression suicidaire, permettra à Dominic Sonic une initiation à la guitare qu’il confirmera au travers des prestations. Le début des années 90 marque un tournant dans la carrière de l’artiste. Une ambiance plus intimiste, alternant morceaux durs et ballades, élargissent son registre, ses sonorités. Il s’ouvre également à l’écriture de texte pour d’autres artistes qui le sollicitent, s’essaie aux poèmes et nouvelles, variant les divers modes d’expression. Les années 2000 lancent la Sonic Machine , réunion de vieux camarades alliant un Dominic Sonic plein d’énergie aux guitariste et bassiste des Bikini Machine et au batteur Yves-André Lefeuvre avec lesquels il enregistre et signe son nouvel album : Phalanstère #7.

Phalanstère #7, comme son nom l’indique, marque une cohésion entre chaque membre du groupe où la liberté créative demeure l’éthique instaurée pour ce nouvel opus. Plus de liberté, d’instruments, d’expérimentations en font un nouvel album original s’orientant sur une veine électro-rock, tout en conservant la touche propre à Dominic Sonic, et un rock classique mais efficace. L’alternance des compositions se traduit par des rythmes variés, parfois agressifs contrastant quelques ballades. Des voix parfois douces, parfois distordues, des riffs efficaces, des arrangements travaillés en font un album complet où la cohérence sonore est au rendez vous.

Riff énergique pour débuter l’album "Down And Low", morceau qui n’est pas sans rappeler certaines compositions de The Hives , donne le ton global de l’album : accords simples mais qui fonctionnent, refrains entraînants réarrangés et synthétisés, une touche de folk où la guitare est prédominante et beaucoup de dynamisme. "Fuel", "Blush", et "La Terre" marquent les compositions les plus agressives et effervescentes. Respectant la cohésion sonore de l’opus, "J’ai Du Rever", "Replace The Sun", "La Plus Belle De Tous Les Hommes", "She’s Come From" conservent une construction similaire aux autres compositions variant par des rythmes plus calmes où s’intègre deux ballades "Je Suis Comme Un Chat" et "Mother", reprise fidèle de John Lennon.

Traversant les années comme une balle perdue ricoche sans connaître réellement sa destination, Dominic Sonic nous livre son dernier album chargé de nouvelles munitions percutantes qu’il gardait en réserve. La kalachnikov désormais au placard, l’homme qui en presse la détente, celui qui met en joue la partition et mitraille de ses riffs énergiques les mélodies qui parviennent à nos oreilles est, quand à lui, toujours bien présent. Les cartouches ardentes s’incrustent finalement dans un fracas rugissant et un écho spectaculaire. Présentez armes… En joue… Rock !

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