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Critique d'album

DeWolff


Orchards/Lupine


(11/01/2011 - REMusic Records - Blues rock psychédélique - Genre : Autres)
Produit par

1- Diamonds / 2- Evil and the Midnight Sun / 3- Everything Everywhere / 4- Who Are You or the Magnificence of Loving a Million Strangers / 5- Love in C Minor / 6- Higher Than The Sun / 7- Pick Your Bones Out Of The Water / 8- Seashell Woman / 9- Fever / 10- The Pistol / 11- Poison
Note de 4/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Ce tout jeune trio à la sauce hollandaise se régale d'un son mid 60's début 70's"
Marc, le 17/02/2011
( mots)

Sous l'influence involontaire de leur père, les frères Pablo et Luka van de Poel ont été élevés corps et âme au son des 60's et du début des 70's. Initiés par l'écoute des groupes mythiques de cette époque, les premiers résultats de leur apprentissage instrumental ont vu le jour dans le sud profond des Pays-Bas, où, à la croisée d'un delta, Robin Piso les a rejoints en 2007 pour former DeWolff. Avec son blues-rock psychédélique truffé d'une énergie encore toute juvénile, le trio a eu l'avantage de rencontrer une audience nationale dès son premier album (Strange Fruits and Undiscovered Plants) avec en sus un concert remarqué au "Pinkpop Festival" en 2010. Dans la foulée, ces jeunes loups aux dents longues ne se sont pas reposés sur leurs frêles lauriers et sont retournés en studio pour, en l'espace de seulement deux semaines, enregistrer cet Orchards/Lupine.

Si aujourd'hui le batteur Luka van de Poel n'a encore que 16 ans et le plus âgé (Robin Piso) seulement 20, musicalement, ils ont sensiblement grandi. Armé d'une guitare distordue, d'une batterie tonitruante et d'une voix de plus en plus soul sous les accords d'un orgue Hammond, DeWolff transpire toujours de groupes comme Led Zeppelin, Cream, The Doors ou Deep Purple. Toutefois, Orchards/Lupine se distingue d'emblée du premier opus par un son plus raffiné et un tempo ralenti dans sa première partie. Deux signes avant-coureurs d'une maîtrise plus affirmée.

Comme l'indique son titre, l'album est pratiquement scindé en deux. L'entrée en matière est nonchalante, introvertie, et même si "Diamonds" a des accents symphoniques, la voix haute de Pablo hante ses airs. Seule la guitare a, par instants, des envolées et se la joue complètement wah wah dans "Everything Everywhere". Les deux autres morceaux ne sont guère éloignés des Black Keys nouvelle formule, et "Love in C Minor", avec son intro hindoue et sa fin stoner, saluent l'étendue de leurs possibilités avec l'acoustique "Higher Than the Sun", aux troublantes et ressemblantes allures mellotroniques du mythique "Stairway to Heaven". La seconde moitié de l'album est beaucoup plus alerte, immédiate et terre à terre. Ses trois premiers morceaux s'enracinent dans un blues-rock façon Cream ou Ten Years After et pendant que toutes ces réincarnations musicales sont en passe de faire leurs effets, "The Pistol", dégainé sans sommation, atteint sa cible au plus profond. Sa longue déflagration (près de 10 minutes) résume à elle seule le feeling et toute l'habileté technique du trio. D'abord soul, le morceau prend une ampleur psychédélique avant de s'autoriser une longue plage instrumentale qui évoque Santana, The Doors et Led Zeppelin à la fois. Rien que ça !

A la seule écoute de leur virtuosité il est impossible d'estimer la jeunesse de ces p'tits loups et si l'originalité musicale est insaisissable au vu de leurs maîtres à jouer, les DeWolff arrivent tout de même à étonner par leur facilité à faire passer les influences des glorieux aînés pour les leurs. Si le rock'n'roll circus ne les mange pas, les airs qui ont bercé nos pères pourraient avoir quelques échos retentissants, et ce pour encore pas mal de temps. Sans présager de leur évolution et des directions qu'ils pourraient emprunter dans cinq ou dix ans, ils sont à suivre, assurément !

 

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