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Critique d'album

Biffy Clyro


Puzzle


(05/06/2007 - 14thfloor records - Rock alternatif - Genre : Rock)
Produit par

1- Living Is A Problem Because Everything Dies / 2- Satruday Superhouse / 3- Who's Got A Match? / 4- As Dust Dances - 2/15ths / 5- A whole Child Ago / 6- The Conversation Is... / 7- Now I'm Everyone / 8- Semi-Mental - 4/15ths / 9- Love Has A Diameter / 10- Get Fucked Stud / 11- Folding Stars / 12- 9/15ths / 13- Machines
Note de 4/5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Plus pop, Puzzle divise déjà les fans, mais satisfera les puristes. "
Josselin, le 20/06/2007
( mots)

Je regarde ma montre et voilà trois ans que Biffy Clyro n'avait pas sorti d'album. On avait fini par croire que nos trois compères s'étaient fait bouffer par ce coquin de Nessie. Ne croyant pas au monstre, depuis 2004, je gardais constante ma curiosité à l'égard d'hypothétiques sorties du trio écossais. Ô myspace, grâce à toi je découvrais, il y a quelques mois, des extraits des futurs singles. Et puis arrive Puzzle.

Comment évoquer alors ce sentiment de trahison, ce "quand même, ils n’ont pas osé ?". On essaye alors de se rassurer, d'occulter cette déception en se persuadant qu'il faudra être patient pour découvrir les morceaux complets, qu'il s'agit en quelque sorte d'une bande annonce mal réalisée. Et bien souvent les navets sont sauvés naïvement par un pitch spectaculaire. Laissez moi croire que Biffy Clyro n'a pas sombré dans une pop-commercialo-punky-imbécilo-teenagisante par terre. Après dix ans d'existence et quatre albums, il n'a jamais été aussi présent dans la presse musicale rock ; un titre sur le Sampler Rocksound, article dans Rock n Folk. N'est-il pas inconcevable qu'il soit exposé au grand public avec ce nouvel album si peu prometteur ? Pire, il tourne même avec Bloc Party et bientôt Muse . Et puis concert au Nouveau Casino. La confirmation, néanmoins atténuée par une prestation toujours aussi humble et énergique, jaillit jusqu'à nos oreilles : les voilà radiodiffusables, avec tout ce que cela implique sur le mode opératoire de la composition, couplet, refrain et au lit.

Fini le temps d'un "bodies in flight" ? Disparue la rage d'un "There's no such thing as a jaggy snake" ? Les cassures rythmiques, les structures alambiquées, bref tout ce qui faisait la consistance des morceaux, sans obstination perçante de nous faire entrer dans le crâne un foutu refrain, semblait avoir disparu. Têtu, il m'était bien sur impossible de ne pas écouter Puzzle.

"Living is a problem because everything dies" grandiloquent donne le ton. On découvre un Biffy Clyro globalement plus sombre et un album peut-être plus homogène musicalement. Il est donc étonnement sobre et efficace et confirme nos a priori. Mais la première impression qui nous évoquait des ados sautillants disparaît au fur et mesure de l'écoute. Après assimilation des structures simplifiées, on se concentre alors sur les mélodies dont Simon Neil semble intarissable à composer. Parmi les dansants "Saturday Superhouse", "A whole child ago" et "Semi-mental" minoritaires et usurpateurs, on retrouve son savoir-faire à exprimer le mal être avec des textes toujours énigmatiques et une voix faussement instable, entre la pureté et l'étranglement. Le triptyque "2/15ths", "4/15ths", "9/15ths", "Love has a diameter", "Get fucked stud", "the conversation is...", "Folding stars" illustrent alors bien cette capacité à surprendre par l'évidence, sans tomber dans la facilité ou la niaiserie, et à séduire malgré tout. Puzzle nous donne l'étrange impression qu'il offre ce que l'on attendait.

Bref, il n'est pas possible d'être déçu par cet album, il faut juste se laisser le temps de le découvrir et se laisser imprégner par la musicalité où transperce les émotions des trois musiciens. Et ceux qui prétendent ne pas aimer cette musique pour sa force mélodique sont des menteurs. Cependant, il reste indispensable de découvrir, si cela n'est pas déjà fait, les trois précédents albums. Car votre vision musicale du groupe serait bien incomplète. Mais non, Biffy Clyro ne s'est pas fourvoyé. L'orchestration reste fouillée et au service d'une voix toujours à part. Les chansons ne sont pas devenues simplistes et chacune d'elles recèle d'originalités aussi subtiles que séduisantes. Et avec Andy Wallace à la console de mixage (Faith No More, Slayer, Bad Religion , Foo Fighters ...), les écossais jouent désormais dans la cour des grands. Mon the Biff !

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