Ghinzu !
Après cette heure intense (mais trop courte ?) de concert, nous avions rendez-vous avec le groupe pour une petite interview dans les loges. Cela a duré plus longtemps que prévu puisque nous sommes resté près de 45 minutes à discuter avec le groupe. On ne va pas s'en plaindre et voici le produit de notre discussion. Les deux principaux acteurs de la discussion sont le chanteur et pianiste John Stargasm et Mika Nagazaki.


Après un grand concert à Paris, Brest dans un petit cabaret, le contraste est rude ?

Josh Stargasm : On est à un stade où on nous met dans des vannes et puis on ouvre les vannes et on nous dit jouer alors on sort et on joue. On ne choisit pas, non, pas du tout. On te dis " on va faire une tournée en France " et on te met dans un camion.

C'est vrai que ce soir il n'y avait pas beaucoup de monde... est-ce que ça vous a gêné ?

JS : Quand on joue devant dix ou neuf mille personnes, c'est exactement pareil, il y a la même intention derrière ce qu'on fait quoi qu'il arrive, on vient d'une date hier à Paris, on s'est fait six cent bornes, on a fait la fête jusqu'à 5 heures du matin... on a du mettre quelques morceaux histoire de se mettre dedans mais après c'est reparti.

Pourquoi avoir choisi "Do you read me" en single ?

JS : Ce n'est pas nous qui choisissons, ni les dates ni les endroits où on joue, ni le single ! Si tu veux on a l'album et puis la maison de disque dit "voilà par rapport au radio ça serait intéressant de sortir celui là". Par exemple en Belgique : on a fait un radio edit de 3mn40 de "Blow". En France ils ont préféré passé "Do you read me" qui est un titre plus accrocheur. C'est pour ça que dans l'album belge par rapport à l'album français y a un changement dans la tracklist : "Do you read me" est deuxième.

Ca ne vous fait pas mal pour un titre comme "Blow" de le réduire a 3mn40 ?

JS : Ce n'est pas que ça nous fait mal, mais si tu veux il y a certaines règles du jeu. Le single, c'est un outil par rapport aux gens qui peuvent travailler pour un album donc dans toutes les radios indépendantes ils peuvent le passer dans son intégralité : 9 minutes. Dés que tu veux donner un outil à une radio pour travailler un album, tu leur donnes des outils. Nous aimons bien le morceau "Blow", on l'a travaillé pour pouvoir en faire un morceau radio, il y a certaines règles du jeu donc on suit.

Au niveau du marketing il y a eu un changement de pochette par rapport à la version belge ?

JS : Exact

Est-ce vous à la base qui avez choisi la pochette belge ?

JS : On s'occupe de tout l'artwork, Ghinzu à la base c'est une autoproduction. Tout ce qui sort, le produit artistique c'est nous qui le contrôlons de A à Z. Alors ils nous ont dit "il y a un américain qui était en Iraq et qui s'est fait décapité" ; la pochette qui est sorti avant voulait dire autre chose bien entendu et donc tout un coup c'est un autre contexte. Donc par rapport à Universal, ils nous ont demandé si on voulait retravailler la pochette. Moi je pense que quand tu décides de travailler avec une équipe il faut qu'il y ait une bonne chimie, tu choisis ton équipe, tu choisis pas des glands en cravate qui comprennent rien à ta musique, qui vont faire des saucisses avec ta musique, tu choisis des gens à qui tu peux faire confiance. S'ils ont une remarque par rapport à la pochette, nous on les écoute. Maintenant c'est nous qui allons faire la pochette, on la sortira pas si
elle nous plait pas, donc on prend certains éléments - comme par exemple les chevaux - et on fait une autre pochette. Mais au-delà de ça, je pense que dans tout ce qu'on fait, que ce soit des albums ou des pochettes, le travail n'est jamais fini. Il est fixé à un moment donné, mais moi j'étais ravi de pouvoir continuer a travailler sur une pochette. C'est un autre travail sur un album, j'aurais pu encore faire dix pochettes par exemple. Donc quand on me dit fait une autre pochette, j'y vais à fond, on fait une autre pochette, du moment qu'elle nous plait et qu'elle est cohérente avec le groupe. Même chose pour l'album, y a un moment on a du dire : on le sort. On aurait pu rester encore 4 mois en studio et continuer à faire l'album. Ca marche en mouvement.

Sur la pochette française, on voit deux chevaux qui semblent s'embrasser ou se défier, pourquoi avoir choisi cette image ?

JS : Le cheval c'est un animal intéressant parce que c'est un des seuls animaux ou tu peux avoir quelque chose de très viril qui se dégage par le dessin des muscles du dos, c'est un animal assez massif et en même temps il a des attaches très fines donc très féminines. Il y a quelque chose dans notre musique où on peut être très gras, très bruitiste et en même temps des passages qui sont hyper mélodiques. Après les deux chevaux, tu sais pas s'ils s'embrassent s'ils se battent je trouve que chacun peut y trouver ce qui l'intéresse.

MN : On nous a même dit que la pochette ressemblait à un immense vagin... (rires)
JS : C'est possible, y'a différent niveau de lecture...

Par exemple, si on vous avait demandé de modifier le contenu de l'album s'il y avait certains éléments qui ne collaient pas peut-être en rapport avec quelque chose de politique, est-ce que vous auriez accepté de modifier le contenu ?

JS : Ca dépend si c'est quelque chose qui nous fait avancer et qui nous plait, pourquoi pas ?

Si c'était quelque chose de complètement marketing, de la censure quoi ...

JS : La censure c'est très différent de ce que tu dis.

La pochette française ce n'était pas de la censure ?

JS : Je n'ai pas vécu ça comme une censure
MN : Ce qu'il y a c'est que ce n'était pas uniquement par rapport au contexte de décapitation. Même avant qu'elle se produise, il trouvait que c'était trop violent pour mettre sur un disque dans un magasin.
JS : Ou trop violent par rapport à ce qu'on faisait

C'était plus une pochette pour un groupe de métal ?
JS : Ils ont du le voir comme ça. Mais on reste assez intègre et on ne fait pas de compromis, même si on n'a pas une musique extremment pointue par rapport à des groupes comme Godspeed ou les mecs ils font des morceaux de 20 mn ultra pas formaté, ils sont dans leur trip. On fait une musique qui est relativement accessible mais je crois qu'on garde une certaine intégrité. Par exemple, on vient de tourner un clip qui leur a coûté 50 000 euros : ça nous plait pas, on sort pas de clip !

Vous n'allez pas en sortir ?

JS : On va en sortir un, on en a fait un autre en attendant, filmé dans une chambre d'hôtel après un spectacle, on est à cinq dans une salle de bain et on casse tout. On l'a monté aujourd'hui.

Vous êtes un jeune groupe et on cherche toujours des repères, on a envie de vous comparer à Muse, qu'est ce que vous en pensez ?

JS : Je comprend tout a fait que pour n'importe quel journaliste ou radio étant donné qu'on s'adresse a des gens qui ont pas spécialement de culture rock, on utilise des références pour qu'il y ait un repère c'est tout à fait normal mais on se sent proche autant de Pink Floyd que de Muse. Autant Muse ce n'est pas un groupe qu'on a écouté.

Quels sont vos références ?

JS : Difficile à dire, on n'aime pas tous la même musique…

D'ailleurs j'avais noter une similitude entre votre musique et celle de Pink Floyd ou même en allant plus loin par rapport à la musique classique ou l'opéra. Dans le rock british classique on est super formaté, c'est souvent couplet-refrain-couplet-refrain et dans votre musique pas du tout, y a des moments très intenses et d'autres très calmes au ralenti très proches de l'opéra par exemple, ça semble raconter une histoire ...

JS : Exact. Nous faisons une musique hyper polyvalente et varié dans le sens où on peut faire un punk un peu allemand et puis un truc très symphonique épique et puis enfin un piano voix très intimiste ou un truc pop-rock. C'était un peu l'idée de cet album : ne pas se cantonner dans un seul son et s'offrir des palettes de couleurs différentes. Je trouve qu'un groupe par exemple comme Blur ne fait pas la même musique que nous mais a comme nous un souci de l'esthétisme, ils sont un peu coquets, les morceaux sont aussi très différents les uns des autres. Mais sinon pour les références, moi j'aime bien Queen les 1ers albums, l'un aime bien Pink Floyd, on essaye de mettre tout ça en ensemble et de garder une identité dans une sorte d'univers.

A propos de piano romantique, on n'a pas entendu "Sweet Love" lors du concert, vous pensez que ce n'est pas une chanson qui passe en live ?

JS : On l'a déjà fait. La raison pour laquelle on ne la fait plus c'est parce que c'est une chanson qui demande un vrai piano, c'est assez difficile de faire passer la justesse du morceau sur un synthé qui donne un son assez limité dans les variations.

On a l'impression en voyant le concert que les chansons de l'album ont été créées pour le live, qu'en pensez vous ?

JS : L'avantage du live, c'est qu'on bénéficie d'un volume que tu n'as pas sur album, l'album on peut l'écouter très doucement et le live, on envoie la patate. Ce qu'on a fait après le premier album et la première tournée, c'est de reproduire des sensations au niveau du son, maintenant je ne crois pas qu'on pense forcément au live quand on fait les chansons. Nous on compose et on répète tous ensemble et on sent directement quand un morceau pète que ça va être bien pour le live.

On a bien aimé la version live de "Mine"...

JS : C'est beaucoup plus fort aussi, "Mine" à fond au casque ça pète aussi même si au casque, tout est beaucoup plus défini, ce n'est pas la même sensation. Un album on peut refaire des prises rajouter des pistes…
MN : par exemple Mine on l'a enregistré à 2hr du matin un peu bourré à trois et c'était la bonne prise.

Vous avez interprétez quelques chansons en live qu'on ne connaît pas ici en France. Elles proviennent du premier album ?

JS : Exact, y avait "Dragon" et "Dracula Cowboy".

Pour vous quelle a été la progression par rapport au premier album ?

John passe le micro à Mika qui semble être le spécialiste de la question :

MN : Le premier album c'est un peu comme une forêt et le deuxième album est un peu comme un jardin (rires)

Ca veut dire que vous avez taillé ?

MN : On a un peu plus taillé, on a prit plus de temps on joue mieux qu'au premier album qui commence à dater.

On a vu que le premier album a pas mal marché en Belgique, pourquoi ne pas l'avoir sorti en France ?

JS : On ne voulait pas continuer à rejouer cet album pendant 4 ans. On est parti pendant 2 ans en tournée. On devait signer un deal avec une boite qui s'appelle Wagram et puis ça a duré des plombes et on avait envie de tourner la page, de passer à autre chose donc ça ne s'est pas fait.

Une question plus frivole, pourquoi vous avez choisi le pseudo John Stargasm ?

JS : John c'est mon prénom et Stargasm je trouvais que ça faisait un peu acteur porno des pays de l'est et on avait envie de faire rêver les gens (rires).

Il y a pas mal de connotations sexuelles dans cet album !

JS : Oui, Tout plein !

Vous chantez en anglais et pourtant vous vous adressez à un public qui n'est pas anglophone tout du moins pour l'instant...

JS : Nous on fait du pop rock : anglais portugais allemand finlandais tout ceux qui sont concernés par le rock pourraient être concerné par notre musique.

Vous n'imagineriez pas pouvoir faire du rock en français par exemple ?

JS ! On peut faire un titre en français mais ça n'irait pas avec notre musique, avec le groupe Ghinzu.

Et en Japonais (rires) ?

JS : Ca pourrait être pas mal aussi. D'ailleurs on a un projet ... (rires)

Au sujet du titre Blow qui est un mot très ambigu, qu'est ce que ça signifie pour vous ?

JS : Blow c'est un mot avec plusieurs significations, ça peut être une brise un vent, ou une explosion : blow up, blow job c'est une pipe donc c'est un mot qui va un peu dans toutes les directions où on aime bien aller musicalement. On est assez instinctif, ce qu'on fait ici c'est une sorte de post-rationalisation. On délivre l'album avec tout ce que cela comprend, l'album il est là, les titres sont là, ça c'est qu'on ressent, ce qu'on fait et puis alors après t'as tout un cérémonial pour pouvoir expliquer ce qu'on sait jamais expliquer avant de le faire.

Ce que vous pensez c'est que les journalistes essayent d'expliquer des choses dans votre musique qu'il n'y a pas ?

JS : Notre boulot, c'est faire la musique et votre boulot c'est de l'expliquer, nous, on n'est pas journaliste, on sait faire de la musique, on ne sait pas l'expliquer.

Oui mais d'un autre côté c'est votre création, vous la connaissez mieux que quiconque.

JS : C'est ultra pompeux et un peu nombriliste de commenter sa création enfin je trouve.

Par exemple on a lu dans la libre Belgique une phrase qu'on n'a pas compris... (rires)

JS : C'est possible...

Vous avez dit de Blow, "le principe de ce morceau est en avoir en fait trois qui avancent parallèlement"

JS : Exact. En fait, c'est comme les shampoings, t'en a trois en un (rires). T'as trois morceaux différents qui ont été intégrés à l'intérieur d'un seul. Tu n'as pas spécialement de refrain.

Elles se suivent ou se chevauchent ?

JS : Les deux ! C'est un peu compliqué (rires)
MN : c'est un peu le principe des films de Lelouch.

Question classique : que pensez-vous du piratage musical ?

JS : Je suis pour, pour ce qui est des artistes morts et pour ceux qui vendent plus de 300 000 albums.

Par exemple votre premier album n'est sorti qu'en Belgique, on peut le trouver sur Internet, êtes-vous d'accord que les français qui ne peuvent pas y avoir accès puissent le télécharger ?

JS : C'est un débat ultra compliqué, je pense que si tu as la possibilité de l'acheter, tu l'achètes.
MN : Là il n'y a pas la possibilité.
JS : Difficile comme question... Je suis contre.

Donc si on n'a pas l'accès, on n'a pas le droit de le télécharger ?

JS : Bah non... (murmure de réprobation des autres) Ou alors tu m'appelles et on le réédite (rires)

Mais pourtant ça pourrait vous faire connaître...

JS : Si tu télécharges un album et que tu l'aimes bien est-ce que tu l'achètes, oui ou non ?

Oui surtout si c'est un groupe qui monte et qui vend pas beaucoup d'albums, c'est certain.

JS : C'est assez difficile parce qu'on n'a pas vraiment la culture du piratage, on ne sait pas vraiment ce que c'est, on a toujours acheté des albums qui coûtaient vingt euros environ. Dans les vingt euros, il y a l'idée qu'on paye pour un objet et aujourd'hui on se rend compte que le support lui-même n'existe plus et donc on comprend pas pourquoi on devrait payer vingt euros pour un support qui n'existe pas. Un CD et un boîtier ça a toujours coûté deux euros, on en a toujours payé vingt et ça n'a jamais été un problème donc nous, on se dit qu'on paye vingt euros mais les dix-huit euros ne sont pas pour le support mais pour le contenu. Au niveau des gens, on peut pas expliquer ce qu'est un contenu, ce qu'est un support donc moi je comprend qu'on est dans un plan où personne ne sait ce qu'il faut faire, comment il faut faire et je comprend que ceux qui veulent écouter de la musique la téléchargent. Je crois que les gens ne savent pas très bien ce qu'il y a derrière, qui touche quoi, comment un artiste vit...
MN : Pour moi, c'est un état de fait, donc à partir du moment où c'est possible pour les gens de le faire et que ça n'a pas été mis dans un concept légal appliqué, il n'y a personne qui t'empêche de le faire donc c'est normal que les gens le fassent. Le seul truc, c'est que quand on est un petit groupe, d'habitude on achète le disque pour les aider.
JS : Mais faut déjà avoir la culture pour savoir ce qu'est un groupe qui rame et pourquoi tu dois acheter son disque. Mais on est aussi victime du fait qu'en musique, tu bénéficies de la facilité de reproduction d'un format. Tu prends un sculpteur, sa sculpture, il n'y en a qu'une et une seule de vraie donc on est limité à la production unique. La musique, tu la fais une fois et après on arrive à la reproduire donc on est victime d'un avantage qu'on a en tant qu'artiste en faisant de la musique.

On entend souvent parler de la difficulté d'accès des groupes et notamment des groupes de rock aux médias de communication. Est-ce que vous avez eu des difficultés à accéder à une scène ou à produire votre album ?

JS : Ca fait 10 ans qu'on fait de la musique, on la fait parce qu'on aimait le faire, on ne s'est jamais dit "on va signer ça va être génial !". A partir de là tant mieux si ça arrive, et puis si ça n'arrive pas on le fait quand même. Donc je n'ai pas vécu ça comme quelque chose de difficile.

Vous pensez que les groupes qui se plaignent qu'on ne leur tende pas assez la main, c'est peut-être qu'ils recherchent plus une certaine célébrité qu'un amour de la musique ?

JS : Je crois que c'est lié, on fait un métier qui est à mi-chemin entre le show business, l'entertainment, l'art... Les mecs qui le font, il y a rien à faire, ils sont peut-être inspirés par des mecs qu'ils voient dans des limousines, des belles baraques avec piscine... Nous, on vient d'un pays où il n'y a pas vraiment de marché musical, où l'on fait pas du jour au lendemain cinq cent mille ou un million d'albums. On ne s'est pas permis de le croire, de se dire demain on va être dans une belle baraque avec des gonzesses.

Et c'est le cas maintenant ?

JS : Et ce n'est pas le cas maintenant et ça ne nous dérange pas. On le vit très bien.

Par rapport aux radios, on connaît une seule radio en France qui passe votre single, est-ce que vous trouvez ça peu, est-ce que vous pensez que des groupes comme vous devraient passer sur des radios nationales plus facilement ?

JS : On n'est pas très familier avec les démarches commerciales, on essaye de faire notre musique hyper convenablement, on essaye de faire de la scène, des bons albums. J'avoue que ce qu'il y a derrière, nous on maîtrise mal, c'est plutôt une question à poser à une maison de disque. On passe sur OUI FM on passe sur le Mouv' donc à la radio on passe tout du moins en France. Par rapport à ça, quand on entend ce genre de choses, on ne sait pas trop ce que ça veut dire, on ne sait pas trop s'il vaut mieux passer premier sur la Férarock ou dans une émission sur canal+. On nous dit : ça peut être bien pour la promo et donc on essaye quand même de défendre notre album, on est venu pour ça, c'est ce qu'on fait de mieux.

Comptez-vous faire des festivals en France ou en Angleterre ?

JS : Ca vaut la peine de faire un festival en Angleterre si ton album est distribué sinon il vaut mieux faire du show case d'abord. Si on a l'opportunité de le faire, on le fait. En France, on a un tourneur qui s'occupe de nous, on a une maison de disque qui a une boite de prod qui travaille là-dessus donc on essaye de faire au mieux avec ce qu'il nous demande. Ca nous est arrivé de faire une tête d'affiche en Belgique devant neuf mille personnes puis à Berlin devant quarante personnes, ça change rien par rapport à ce qu'on veut donner et ce qu'on a envie de faire, on le fait. C'est génial, si ça se trouve cet été, on est là... Je sais qu'on fait une deuxième tournée en Avril, ici c'est une première tournée de vingt dates, on va en Suisse cet été et en Allemagne, on part en Suède directement après cette tournée-ci, on est content.

Merci Ghinzu !

JS : Merci AlbumRock !

par Charly