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Le Top 10 des Vacances : # 82 Lee Hazlewood


Guillaume , le 12/02/2023

Pour occuper vos vacances, Albumrock vous offre cette année une série au principe assez simple : un rédacteur vous propose de découvrir ou de réviser un groupe plus ou moins culte en dix titres. Vous aurez droit à une sélection représentative qui vise à mettre en avant des morceaux par rapport à leur place dans le répertoire du groupe, sans toutefois renoncer à la subjectivité avec des choix parfois plus inattendus. Aujourd’hui, on braque nos projecteurs sur Lee Hazlewood, la moustache la plus géniale du Rock.

 

10 - "She Comes running", Love and other crimes - 1968 : Enregistré à Paris et entouré de son fidèle wrecking crew, ce morceau folk est illuminé par la splendide guitare de James Burton, épaulé par un délicieux clavecin.

 

9 - "I am a part", Lee Hazlewoodism, its cause and cure - 1967 : Avec sa moustache en fer à cheval et sa voix ultra-suave, Hazlewood a raté une carrière dans le porno old-school. Mais il a privilégié sa carrière musicale. Tant mieux pour nous.

 

8 - "Not the lovin’ kind", The very special world of Lee Hazlewood - 1966 : Le vieux bougon serait-il romantique ? Cette enivrante bossa-nova donne à voir un Lee Hazlewood délicat et sensible, délaissant pour l'occasion son timbre de baryton des bas-fonds.

 

7 - "Jackson", Nancy & Lee - 1968 : Ce titre énergique, plein de malice, met en avant la folle complicité d’Hazlewood et de Sinatra. Le titre sera popularisé par Johnny Cash et sa dulcinée June Carter.

 

6 - "Boots", Cake or death - 2006 : Sentant la fin arriver, Hazlewood revisite avec panache son classique. Guitares twang et trompettes mariachi sont convoqués dans cette crépusculaire relecture, aux airs de western spaghetti. La boucle est bouclée pour Hazlewood.

 

5 - "These boots are made for walkin", The very special world of Lee Hazlewood - 1966 : Destiné à la base à un interprète masculin, l'interprétation de Nancy Sinatra est rentrée dans la légende. Mais celle de Lee n'est pas piquée des vers. Le sarcasme de la chanson sied parfaitement à la voix de redneck moqueur de Lee.

 

4 - "Summer wine", Nancy & Lee - 1968 : Hazlewood adorait écrire des chansons à double, voire à triple sens et les rendre plus ingénues possibles. C’est le cas avec ce langoureux "Summer wine". On peut y voir des références à l’alcool, à la drogue ou même à des faveurs sexuelles dans cette histoire de cowboy naïf, détroussé par une jeune femme plus futée que lui.

 

3 - "Some velvet morning", Nancy & Lee - 1968 : Arrangements de malade, texte cryptique, tension sexuelle entre la voix bourrue de Lee et la voix cristalline de Nancy… L’un des plus grands duos de la Pop, et l’un des plus sulfureux également.

 

2 - "The Night before", Cowboy in Sweden - 1970 : L’album Cowboy in Sweden est marqué par l’exil d’Hazlewood et par sa dernière rupture amoureuse. En amant rongé par le remord, Hazlewood se livre comme jamais dans cette supplique désespéré. Et c’est beau à pleurer.

 

1 - "My autumn's donne come", The very special world of Lee Hazlewood - 1966 : Dans une ambiance de bar lounge chelou, Hazlewood supplie qu'on le laisse mourir en paix. Sur un tapis sublime de cordes, il déroule son vibrato d'exception qui nous transperce le cœur à chaque écoute. Ce texte, à rebours du jeunisme ambiant et des modes, est typique du style Hazlewood. Il n'y a que lui pour pondre tel un chef d'œuvre avec un sujet pareil.

Commentaires
Daniel, le 12/02/2023 à 15:37
Compositeur unique et chanteur qui en a inspiré beaucoup d'autres. Je me suis toujours demandé ce qu'aurait été sa musique s'il n'avait pas fait le choix "clivant" de ces nappes de violons. Quand nous ne savions pas où se situait la "frontière" entre le rock (bien aimé) et la variété (honnie, évidemment), c'était la présence de violons qui arbitrait nos débats. Sur ce point, Lee était du mauvais côté du poste de douane... Réhabilitation bienvenue !