↓ MENU
Accueil
Première écoute
Albums
Concerts
Cinéma
DVD
Livres
Dossiers
Interviews
Festivals
Actualités
Médias
Agenda concerts
Sorties d'albums
The Wall
Sélection
Photos
Webcasts
Chroniques § Dossiers § Infos § Bonus
X

Newsletter Albumrock


Restez informé des dernières publications, inscrivez-vous à notre newsletter bimensuelle.
Critique d'album

David Bowie


Let's Dance


(14/04/1983 - - - Genre : Rock)
Produit par

1- Modern Love / 2- China Girl / 3- Let's Dance / 4- Without You / 5- Ricochet / 6- Criminal World / 7- Cat People (Putting Out Fire) / 8- Shake It
Note de 3.5/5
Vous aussi, notez cet album ! (25 votes)
Consultez le barème de la colonne de droite et donnez votre note à cet album
Commentaires
Amaury de Lauzanne, le 12/07/2024 à 16:22
Bowie casse la baraque et braque la banque...Nouveau contrat avec EMI America. Rencontre avec Niles Rodgers. Bowie entre dans la danse avec des hits taillés pour le grand public. Ventes démentielles et tournée des grands stades....Huit chansons au gros son US avec une voix triomphante (Modern Love, Lets Dance) ou caressante (China Girl, Criminal World). Malgré la guitare de Stevie Ray Vaughan, gros ratage sur la face B avec la version lourdingue de Cat People alors que celle de Moroder de 82 est une tuerie. Bowie triomphe et ramasse la mise : "C’est affreux ! Jusqu’à ce disque, je n’avais jamais gagné d’argent. J’étais totalement irresponsable, je ne m’inquiétais même pas de savoir combien je gagnais et qui, finalement, se mettait cet argent dans les poches. Il y avait autour de moi des parasites qui se servaient allègrement, il ne me restait rien à la fin. Ceux qui n’étaient là que pour leur petit quart d’heure de gloire, pour se faire mousser, ont péri corps et âme pendant le trajet. J’ai fini par jeter tous les parasites. En 1983, j’ai décidé que j’en avais assez d’être la poule aux œufs d’or et d’entretenir tant de gens. A mon tour, je voulais en profiter." Mais à quel prix ? C'est le début d'une traversée du désert artistique, d'un creux abyssal de plusieurs années, le nadir sidéral de l'odyssée Bowie. Une belle gueule de bois après une sacrée fête.