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Critique d'album

Sons of Arrakis


Volume II


(07/06/2024 - - Doom stoner psyché - Genre : Hard / Métal)
Produit par

Note de 4/5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"Electric Jihad"
François, le 24/07/2024
( mots)

En 2024, pendant que les foules se massaient dans les salles sombres pour assister à la sortie du deuxième volet de la saga Dune, les amateurs de stoner auraient pu donner le change en promouvant le Volume 2 de l’odyssée musicale des Sons of Arrakis, combo de Montréal qui adapte l’univers de Frank Herbert aux grosses guitares. Ainsi, plus qu’un nouveau concept-album, il s’agit pour le groupe de mettre en place une discographie conceptuelle, un concept-répertoire ou une œuvre conceptuelle - peu importe l’expression pour qualifier cette mise en musique de la fresque SF la plus fameuse de l’histoire du genre.


Pour ce faire, Sons of Arrakis mise à nouveau sur une pochette façon affiche de cinéma ou couverture de comics, ainsi que sur des intermèdes bien sentis comme le punchy "Interlude I" ou ceux aux ambiances de western planant, "Interlude II" et le du final "Caladan". Le travail sur les ambiances spatiales participe également à plonger l’auditeur dans les péripéties de la maison Atréides : elles sont particulièrement bien mises en place sur l’introduction de l’excellent et intense "Metamorphosis" (une des pièces maîtresses de l’opus).


Surtout, le combo a gagné en maturité au niveau de la composition et parvient à s’éloigner d’un stoner un peu trop convenu, bien qu’il fût toujours très honorable. Ainsi, "Scattering", le premier titre de l’opus, surgit comme une déferlante inattendue : le morceau est plus efficace qu’à l’habitude, plus agressif, et surtout plus mélodique, que ce soit dans les parties de chant ou dans la richesse des interventions de guitares (parfois jumelées) et du solo. Il dépasse le seul stoner pour évoquer la richesse de Green Lung dans une version cosmique, pourquoi pas les derniers de Mastodon (plus accessibles), et l’efficacité d’un Liar Thief Bandit. Associées à une production supérieure et à une approche plus Metal, ces interventions de guitares rehaussent des titres aux structures plus classiques comme "Beyong the Screen of Illusion".


En outre, les titres plus chaloupés articulent beaucoup mieux les contrastes entre phases planantes et parties heavy ("High Handed Enemy", l’hypnotique "Retaliation", le musclé "Burn Into Blaze"), et des refrains viennent sublimer les titres déjà les plus solides et travaillés ("Blood for Blood", dont l’accélération finale demeure mémorable).


Toujours aussi bref (un peu plus d’une demi-heure), le deuxième album des Sons of Arrakis témoigne de l’évolution musicale du groupe qui a su proposer des compositions plus abouties et plus originales, plus riches mélodiquement et plus metalliques – bref, une belle montée en puissance et en gamme pour cette formation à suivre de près.


À écouter : "Scattering", "Metamorphosis", "Blood for Blood"

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