
Dead Sexy Inc
Kamikaze
Produit par
1- Afterhours / 2- Hellywood / 3- Kamikaze Rock'n'roll / 4- Black Box Baby / 5- Sourire Metallique / 6- The Simple Things / 7- Bitter Fuck / 8- Babykill / 9- Spam Me / 10- Fall In Love / 11- God Save The Queer / 12- Safetynet / 13- Afterhours (PK Mix)


The Dead Sexy Inc est LE nouveau groupe glam-sexy-fashion. Fondé en 2002 par Emmanuel H., bien connu pour ses précédents projets (Les Tétines Noires , LTNO), et Stephane H., (ancien journaliste et activiste du milieu rock), qui sortiront en 2003 un premier EP Break Me très prometteur. En 2004 sort la compilation Mix Shake qui illustre leurs activités en tant que DJ, et comprend leur reprise de "Ca plane pour moi" de Plastic Bertrand. Côté scène, les deux poupées seront rapidement accompagnées par Alexis G. (Lycosia), à la batterie.
2008 : la boule à facette tourne, le rock sort du garage pour s'installer confortablement dans une villa californienne, champagne et autres substances servis à volonté. Vision discutable mais totalement assumée par le trio. "Afterhours", premier titre de l'album, nous plonge directement au coeur de cette ambiance décadente. Dans la lignée directe de Break Me, le titre poussera même le plus coincé des invités à rejoindre la piste. Et ce ne sont pas les trois titres suivants qui lui la feront quitter, avec leurs rythmes et refrains plus qu'entraînant. "Black Box Baby" est même une véritable bombe pour club, tout en laissant place à une guitare qui n'est pas sans rappeler Sea Sex & Burn (LTNO) et à la participation du très controversé Maurice G. Dantec, lui aussi exilé aux Etats-Unis.
La suite de la nuit sera cependant plus calme. Les verres se vident et le son peut-être baissé. "Sourire Métallique" sera le seul titre chanté en français. La voie vocodée et les synthés légèrement cheap nous replongeant quelques années en arrière. Les deux titres suivants sont quand à eux plus "rock", mais malheureusement plus conventionnels, et manquent cruellement d'originalité. Ce n'est pas pour autant que le refrain de "The Simple Things" nous quittera facilement, effet certainement secondaire aux intrusions vocales (dispensable?) de Nicolas Sirkis. Les plus ravagés de la soirée se relèveront pourtant sur "Babykill", et surtout "Spam me", avant de retrouver définitivement le calme, malgré le titre attirant "God Save The Queer", mais auquel il manque une certaine énergie pour nous rappeler les Pistols. "Fall In Love" et "Safetynet" sonneront même carrément pop, avec sur cette dernière une seconde participation de N. Sirkis beaucoup moins désagréable. A réserver à celles et ceux qui sont passés depuis quelques temps dans une position plus rapprochée.