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Critique d'album

Accept


Humanoid


(26/04/2024 - - Heavy / Power / Speed - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Diving Into Sin / 2- Humanoid / 3- Frankenstein / 4- Man Up / 5- The Reckoning / 6- Nobody Gets Out Alive / 7- Ravages Of Time / 8- Unbreakable / 9- Mind Games / 10- Straight Up Jack / 11- Southside Of Hell
Note de /5
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Note de 3.5/5 pour cet album
"AI Heart"
François, le 12/07/2024
( mots)

Pour la troisième fois, Accept fait le choix des robots pour illustrer un album. Décliné sous la forme d’un serpent apocalyptique sur Too Mean to Die (2021), il était surtout au "cœur" de Metal Heart, album culte depuis bientôt quarante ans : en 2024, la machine est de retour sur la pochette d’Humanoid, avec en outre un clin d’œil à Metal Heart (peu) subtile (si jamais vous ne l’auriez pas, regardez la fenêtre en arrière-plan et le torse de l’androïde). De nos jours, ce thème est loin d’être original tant les élucubrations sur la domination des IA sont nombreuses et les phobies autour de la robotisation dystopique du monde tournent au ridicule, d’autant plus qu’étant donné l’âge des membres du groupe, on se retrouve à la limite du « ok boomer »… Et que la pochette semble avoir été victime de cette hégémonie numérique.


Mais nous aurions tort d’avoir mauvais esprit, tant Humanoid se hisse parmi les meilleures productions de la période actuelle du combo, ouverte en 2010 avec l’arrivée de Mark Tornillo.


Passons sur les titres de composition assez classique, avec en premier lieu les manufacturés "Humanoid" et "Unbreakable", le deuxième renouant presque avec la citation de Peer Gynt (comme sur "Final Journey", Blind Rage, 2014), mais aussi l’énergique "The Reckoning", le rebelle "Nobody Gets Out Alive" à la signature marquée, le viril "Man Up" et l’ACDC-ien "Straight Up Jack" (les Australiens étant l’inspiration originale du groupe). Bien que caricaturalement Accept-iens, ces morceaux ont souvent des qualités indéniables qui font le sel du combo – refrains emphatiques, transition mid-tempo et bien sûr, soli dantesques.


Wolk Hoffman semble être maître à bord tant ses interventions, toujours très pertinentes, donnent presque à l’opus tout son cachet. À ce titre, l’horrifique "Frankenstein" dispose des chorus les plus beaux, les plus virtuoses et les plus soigneusement mélodiques, tandis que le monstrueux "Southside of Hell" témoigne de son tropisme pour la musique classique dans ses riffs. Notons également les bonnes idées que sont, sur "Diving Into Sin", l’ambiance orientalisante en introduction qui rappelle la sensualité d’"Animal Magnetism" (Animal Magnestism, Scorpions, 1980) pour ensuite retomber sur une composition plus convenue, et sur "Mind Games", un riff accrocheur à la Queensrÿche. Accept s’engage également dans la power-ballad ("Ravages of Time") et le blues-metal ("Hard Times") avec un harmonica et un groove digne de ZZ Top en mode germanique.  


Comme Saxon ou Judas Priest cette année, Accept parvient à démontrer que la vieille garde du Metal des 80’s est toujours capable de s’imposer plus de quarante ans après son âge d’or. C’est ainsi que le respect conserve et se conserve.  


À écouter : "Diving Into Sin", "Frankenstein", "Nobody Gets Out Alive", "Mind Games", "Southside of Hell"

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