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Critique d'album

Night


High Tides - Distant Skies


(11/09/2020 - - Hard rock / revival - Genre : Hard / Métal)
Produit par

1- Shadow Gold / 2- Burning Sky / 3- Crimson Past / 4- Falling in the Black / 5- Running Away / 6- Here on My Own / 7- Lost in a Dream / 8- Give Me to the Night / 9- Under the Moonlight Sky
Note de 4/5
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Note de 4.0/5 pour cet album
"Night est un groupe sensationnel : confirmation avec ce quatrième opus"
François, le 26/11/2020
( mots)

C’est d’un groupe au sommet de sa carrière dont on parle ici (et on espère que cette stabilisation dans les hautes sphères des formations inspirées par les muses durera le plus longtemps possible), une des formations suédoises les plus recommandables dans la catégorie revival qui aurait d’ailleurs dû venir en France avec ses compatriotes d’Hallas (tout aussi excellents) cette année – les concerts ont bien entendu été annulés. Quatrième album du groupe, High Tides – Distant Skies ne fait que confirmer le talent de Night. 


Après deux albums plutôt orientés heavy (style NWOBHM/Judas Priest), la formation avait emprunté un virage vers le hard-rock typé 1970’s sur l’album Raft of the World, un chef-d’œuvre difficilement attaquable et franchement inégalé malgré toutes les qualités de ce nouvel opus qui se contente d’être excellent, au bas mot. 


La tonalité revival de Night incite à chercher les sources d’inspirations qui les guident, un "jeu des sept références" auquel nous nous prêtons pour mettre l’eau à la bouche au futur auditeur - seulement s’il ne lui fait pas imaginer que le groupe n’est qu’un simple ersatz des grandes gloires du passé. En effet, bien que très référencée, la musique demeure originale si bien qu’on commence à reconnaître la pâte du groupe. Mais il est vrai que les sources d’inspirations sont parfois très audibles. Ainsi, "Crimson Past" mêle le son et le jeu de Guitare de Mark Knopfler avec un refrain à la Blue Oyster Cult, influence évidente des Suédois. Dans un autre genre, "Lost in a Dream" noue des liens entre Yes ("Owner of a Lonely Heart", c’est le même riff) et Wishbone Ash (le pont vers le solo, lorgne vers celui de "The King Will Come"). Ce dernier titre est un bon exemple de la nature des emprunts car malgré les deux références susmentionnées, impossible de deviner le résultat qui en ressort une fois le tout passé entre les mains habiles de ces faiseurs de tubes. Allez, pour finir, évoquons l’énergique "Give Me To the Night", brutal comme du Scorpions des 1980’s (la vitesse et la façon de chanter) ou du Motorhead ! Imparable. 


Il ressort tout de même de cet album l’affirmation d’une identité musicale. Un certain nombre de morceaux peuvent être dits typiquement "Nightiens", du moins dans leur esthétique inaugurée sur Raft of the World, avec des riffs magistraux, une réelle attention sur l’harmonie et des guitares bavardes dans leurs dialogues. On pense ainsi au titre d’ouverture "Shadow Gold", au magistral "Falling in the Black", entêtant avec une belle surprise en seconde partie acoustique à la chaleur espagnole ou encore à "Under the Moonlight Sky". Judicieusement choisi comme single avec le clip qui l’accompagne, c’est vraisemblablement un des tubes de l’album


S’ils sont moins tournés vers le rock progressif que leurs amis d’Hallas, ils travaillent avec rigueur à travers une vraie réflexion sur la composition, pour créer des morceaux accrocheurs mais assez riches. A priori plus convenu, "Burning Sky" surprend par sa transition vers une seconde ambiance, avant un très bon solo sauce sudiste. Son titre, de même que la photographie du Golden Gate qui sert de couverture, rappelle tristement le contexte de sortie de l’album, quand la Californie brulait et étouffait sous un ciel enflammé. 


High Tides – Distant Skies confirme à la fois Night dans son statut de formation incontournable du moment et la bonne santé de la scène revival suédoise. Si vous ne connaissez pas encore ce groupe, c’est une porte d’entrée parfaite qu’on franchit sans regret. 


 

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Commentaires
JulienAR, le 28/11/2020 à 12:12
Ma plus belle découverte de cette année. Un très grand disque avec une palette des inspirations, couleurs et ambiances toute aussi variée que délectable. Également, une véritable progression au niveau du chant par rapport à l’album de 2017. A écouter sans modération !