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Critique d'album

Crawlers


The Mess We Seem to Make


(26/03/2024 - Polydor Records - Rock alternatif - Genre : Rock)
Produit par Pete Robertson

1- Meaningless Sex / 2- Kiss Me / 3- Hit It Again / 4- Better If I Just Pretend / 5- Would You Come To My Funeral / 6- Golden Bridge / 7- Come Over (Again) / 8- Kills Me to Be Kind / 9- What I Know Is What I Love / 10- I End Up Alone / 11- Call It Love / 12- Nighttime Affair
Note de /5
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Note de 3.0/5 pour cet album
"Une percée éclair et un premier album prometteur"
Franck, le 13/06/2024
( mots)

Les voies du succès sont impénétrables. Quand certains triment pendant des années pour obtenir un soupçon de reconnaissance, d’autres se retrouvent instantanément dans la lumière grâce à une simple vidéo TikTok ! Qui aurait cru qu’une chanson comme "Come Over (Again)" puisse susciter un tel enthousiasme en 2021, et conférer à un groupe comme Crawlers une dimension internationale de manière aussi fulgurante ?! Il sera facile de rabaisser la performance, mais force est de constater que le combo britannique a su saisir cette opportunité, se constituant une communauté de fans suffisamment importante pour faire du premier album de Crawlers l’une des sorties les plus attendues de 2024 (sur la scène indépendante). Autant dire qu’il nous tardait de découvrir ce que le jeune groupe britannique avait dans le ventre !


Contre toute attente, nous découvrons - au fil de l’écoute de The Mess We Seem to Make – une formation bénéficiant déjà d’une certaine assurance et d’un véritable savoir-faire. La plupart des mélodies s’immiscent en effet rapidement dans l’esprit, faisant régulièrement écho à diverses influences du passé. Plusieurs morceaux évoquent à ce titre les Pixies ("Kiss Me" et "What I Know is What You Know"), notamment dans cette façon d’allier douceur et violence à travers une pop aussi impulsive que délicate. On pensera également aux Smashing Pumpkins à l’écoute des riffs saturés de l’introductif "Meaningless Sex", comparaison d’autant plus frappante que la chanteuse y adopte un timbre légèrement nasillard (à la manière de Billy Corgan). 


Crawlers connaît de toute évidence ses classiques et prend un malin plaisir à varier les registres et les textures sonores au sein de l’album. Une quête identitaire qui se traduit par des titres à la force évocatrice tenace (la fameuse sensation de déjà-vu), dissimulant par moments un léger manque de subtilité : un "Hit it Again" quelque peu réchauffé, coincé quelque part entre le "Sweet Dreams" d’Eurythmics et le rock saturé de The Dead Weather ; ou encore un "Better if I Just Pretend" efficace à défaut d’être réellement marquant, malgré de savoureuses effluves 90’s.


Si l’album se traverse de manière plutôt plaisante (et ne présente pas de réels faux-pas), l’ensemble manque encore de personnalité et de ce brin de folie qui pourrait créer la différence. Le potentiel est pourtant bien réel et on sent le groupe capable de sortir à l’avenir de véritables pépites. Le titre "Golden Bridge" est un premier signe annonciateur : un piano délicat mettant en avant une voix pure et légèrement feutrée pour un titre qui n’aurait certainement pas dépareillé du côté des confrères de London Grammar.


The Mess We Seem to Make a finalement tous les ingrédients pour plaire, mais se révèle bien trop timide et scolaire pour emporter complètement l’adhésion. Il n’en reste pas moins un album varié et particulièrement bien produit, qui laisse entrevoir l’étendue du potentiel de Crawlers. Les réseaux sociaux ne se sont finalement pas trompés. Les algorithmes ont fait leur travail, il ne reste maintenant plus qu’à sortir du moule et créer sa propre histoire.


 


A écouter : "Meaningless Sex", "Come Over (Again)", "Golden Bridge"


 

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