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The Darkness
Permission to Land
Produit par Pedro Ferreira
1- Black Shuck / 2- Get Your Hands Off My Woman / 3- Growing on Me / 4- I Believe in a Thing Called Love / 5- Love Is Only a Feeling / 6- Givin' Up / 7- Stuck in a Rut / 8- Friday Night / 9- Love on the Rocks with No Ice / 10- Holding My Own


Woohoo ! Voilà peut-être un petit peu de fraîcheur dans un monde qui en a bien besoin ! Ces derniers temps on s'ennuyait un petit peu du côté du rock'n'roll... The Darkness arrive à point nommé pour nous sortir de la torpeur... à l'heure où il est bon de se sentir humble et de nous parler des ses états d'âme, The Darkness ravive la flamme du hard rock glam, exubérant, et peut-être tout simplement du rêve !
Ils arrivent donc avec leur gros sabots (et leur tenues de martiens exhibitionnistes), vendant allègrement 800 000 albums en Angleterre, en pleine vague garage qui sent de plus en plus le réchauffé, pour nous ressortir les classiques d'il y a vingt ans ! Un second revival après le rock des 70's... eh bien pourquoi pas ?
Dès lors que l'on maîtrise parfaitement les instruments, il n'y a plus aucune limite à l'exhubérance et à la dérision : on peut tout se permettre ! Les quatre membres du groupe l'ont bien compris et se défoulent allégrement sur scène comme dans leurs clips... les clips, justement : entre Justin Hawkins qui se ballade régulièrement à poil, les scènes de copulation entre un ptérodactyle vert et un vaisseau spatial, des guitares-lasers ou ce qui va bientôt devenir le sport national anglais : le "guitare aux pigeons", The Darkness reprend sans honte le flambeau laissé par Queen il y a bientôt vingt ans : les références sont multiples, tant dans les clips que dans la musique.
Question musique, justement, rien de bien nouveau par rapport à ce qui se faisait à cette époque. La voix de Justin Hawkins est capable de monter très haut, et il en fait à peu près ce qu'il veut... ce qui permet à certains chroniqueurs frustrés de se défouler en évoquant des truies qu'on égorge... considérations aberrantes de Parisiens qui ne sont jamais allés à la campagne ! Cette voix est réellement impressionnante, forcément énervante pour ceux qui aiment les timbres de mâles bien rauques, mais on ne peut nier le talent de Justin Hawkins, tant dans les compositions que dans la technique vocale : il est l'ultime point qui fait de The Darkness un groupe complètement barré et réellement sympathique. Côté instruments, la règle d'or ici c'est : "les guitares, sinon rien !"... riffs lourds et envolés de solos en tapping parfaitement maîtrisés, voilà la recette ! Une voix déjantée haut perchée pour mettre tout le monde d'accord, et nous voilà avec un nouveau groupe de stade, près à défier le monde et sûrement plus !
"Qu'avons-nous que les autres n'ont pas ? Des couilles. Je n'ai pas parlé de scrotum. Juste des couilles"... à ce niveau là, je crois que tout est dit !