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Actualité

Plein de bougies bougies : Wings at the Speed of Sound, Wings


Etienne, le 25/03/2016

Album : Wings at the Speed of Sound - Artiste : Wings - Date de sortie : 25 mars 1976 - Producteur : Paul McCartney - Label : MPL Communications/Capitol - Chronologie : cinquième album studio

Soyons très honnêtes, la carrière de McCartney post-Beatles n'a jamais atteint (et n'atteindra probablement plus jamais) la portée d'un Revolver ou d'un Rubber Soul entre autres chefs-d'oeuvre intemporels des Fab Four.

Après deux efforts solos remarquables tout de même (McCartney et le culte Ram) accompagnés de Madame, Macca forme les Wings (toujours avec Linda McCartney) dans le but de retrouver le plaisir d'un jeu en groupe et aussi - surtout - de quitter cette étiquette d'"ex-membre du plus grand groupe de tous les temps".

Les productions s'enchainent et McCartney, en bucheur chevronné qu'il est (trait de caractère qui horripilait Lennon) tient une cadence infernale de quatre albums en cinq ans.

Wings at the Speed of Sound, le bien nommé, se veut donc le cinquième effort d'un groupe qui vient de renouveler sa section rythmique pour mieux appréhender le passage du mur du son. La période fin 1975 - début 1976 est une période faste pour les Wings qui ne cessent de tourner et qui enchainent sans trainer avec des sessions à Abbey Road pour boucler ce nouvel album qu'ils iront défendre sur les scènes américaines les mois suivants.

Les tensions s'accumulent au sein d'un groupe qui subit la rigidité d'un McCartney peu enclin à laisser ses camarades s'exprimer musicalement. Celui-ci décide donc de tempérer ses ardeurs artistiques et laisse le champ libre aux autres membres du groupe sur ce nouvel album.

Macca ne pose sa voix que sur la moitié des titres du disque, ce qui a pour conséquence immédiate d'interpeller tant l'hétérogénéité des titres est dérangeante. Non pas que les morceaux soient mauvais (quoique, rien que "Let Me In"...), mais l'esprit de cohésion semble absent d'un disque peu inspiré.

Les compositions sont paresseuses même si parfois aventureuses ("Silly Love Songs" et son coté disco). Ce dernier titre reste d'ailleurs le seul morceau non-oubliable d'une galette qui ne marquera pas son temps.

Les réceptions mitigées par les critiques de l'époque n'ont pas empêché le disque d'être certifié disque de platine aux Etats-Unis. Une consolation qui ne masque pourtant pas le malaise : pris à son propre jeu, McCartney semble déjà avoir fait le tour de la question début 1976.

Il reste aux Wings encore cinq années à survivre et deux albums à livrer, c'est dire l'ampleur des dégâts à venir. 

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